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Et si tout n’était qu’une histoire de choix

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La semaine dernière, on a tous regardé la fusée SpaceX décoller avec à bord Thomas Pesquet.


Thomas Pesquet nous fait rêver. On regarde ces images incroyables. Il va dans l’espace, une dimension qu’on imagine mais qu’on ne voit pas. Lui, il va de l’autre côté. Il découvre le monde sous un autre angle. Il fait partie de ces rares personnes à pouvoir le faire. Et je me suis posée cette question, est-ce que c’est ça le bonheur ? Réaliser son rêve de gamin ?


Alors j’ai lu ses interviews et cette partie m’a intriguée : “Ce n’est pas un métier idéal pour la famille. Astronaute, c’est une passion dévorante. Je travaille toute la journée et le soir aussi. Le week-end, je fais du sport, ce qui fait aussi un peu partie du job. C’est un métier qui contamine tout. On se laisse facilement absorber et la famille passe alors en second, malheureusement."


Il utilise des mots assez forts. Cette passion contamine tout. Alors est-ce qu’on peut tout avoir ? Est-ce que c’est une histoire de priorités ? Peut-on être heureux ?


Et j’ai commencé à réfléchir à nos choix, nos objectifs, nos décisions. C’est quoi au final être heureux ?



Nos rêves d’enfants


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photo @ Unsplash - Sasha Freemind


Quand j’ai commencé Tinallagi, je cherchais à savoir ce qui nous rendait heureux, est-ce que c’était de réaliser nos rêves d’enfant ? C’est ce que je pensais. Freud même le dit : “le bonheur est un rêve d’enfant réalisé à l’âge adulte.”


Pour Thomas Pesquet, sa passion, c’était l’aéronautique, l’espace. Enfant, il rêvait d'être pilote. Il l'a fait. Alors a-t-il atteint la fin de l’aventure ? Son rêve est réalisé, what next ?


Et nous, quand nous sommes encore loin du chemin, comment fait-on ? Doit-on courir après notre rêve ?



Des objectifs, encore des objectifs ?


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photo @ Unsplash - Ferenc Horvath


On a l’habitude de se fixer des objectifs, toujours des objectifs. Mais si on pensait autrement nos objectifs : si nos objectifs ne fonctionnent pas, que fait-on ?


  • Doit-on s’obstiner ? On y arrivera sûrement à force...
  • Peut-être que je pourrai réévaluer tout ça ? Quelque chose ne fonctionne pas. Il y a peut-être un autre moyen.


Cette réflexion m’est venue de ma discussion avec Pradeep après sa lecture du pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle. C’était quelque chose qui ne m’avait pas traversé l’esprit.


Quand on veut quelque chose, on s’obstine jusqu’à l’obtenir mais est-on dans le bon chemin ?


Je vous donne un exemple, on a un rêve en tête. Mais nos objectifs sont précis : acheter ma maison, avancer dans ma carrière. Les objectifs sont clairs, mais nous font-ils avancer vers notre rêve ? Est-on heureux sur le moment ? Ou s'égare-t-on ?


Ou encore, tu as cette idée, alors tu te lances dans ce projet. Il patine, rien n’avance. Pas grave, ça va marcher coûte que coûte. Et là tu t’épuises, un jour ta volonté va en pâtir. Est-ce la bonne direction ?


Eckhart Tolle, l’auteur du livre “le pouvoir du moment présent” dit : “Réalisez profondément que le moment présent est tout ce que vous avez. Faites de maintenant le principal objectif de votre vie.”


Que veut nous dire Eckhart Tolle ? A force de vivre dans l’objectif, dans le futur, on oublie le moment présent. Si on veut avancer, c’est dans le présent qu’il faut TOUJOURS être.


L'objectif ne doit pas être une obstination, un aboutissement final mais un état. On ne peut pas vivre dans cet objectif en oubliant d'être heureux maintenant. Si je fais ça, je serai plus heureux, j'aurai plus d'argent, je serai mieux...L'insatisfaction nous gagne.



Une question de choix


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photo @Unsplash - Robert Anasch


Il y a aussi une autre façon de faire. On a un rêve, on a une envie mais on attend. Car en réalité, soit on a peur, soit on se dit, si ça doit se passer, ça se fera. Quelqu’un m’aidera. Bref, on attend que ça se passe.


Et bien on risque d’attendre. Je lis l'auteur américain Wayne Dyer en ce moment et j’ai démarré l'un de ses best sellers, le pouvoir de l’intention. Il explique que la volonté ne suffit pas. il faut l’intention. C’est beaucoup plus précis. Si je ne fais rien qui va dans le sens de mon rêve, cela veut simplement dire que j’ai fait mon choix, celui de l’inaction. L’intention est simple : je ne bouge pas.


Par contre, si je commence à agir, à faire des choses qui vont vers mon rêve, mon idée, alors je mets mon intention en route. Et là, tout se met en marche, aide, conseils…..


Si j’ai peur, alors je choisis la peur au lieu du rêve. L’intention est aussi claire.


Si Thomas Pesquet est allé dans l’espace, son intention était limpide. Il a mis les jalons en place. Il n’a pas laissé la place au doute ou à la peur. Il avait confiance en lui.



Mais alors est-ce que le rêve est suffisant ?


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photo @ instagram thom_astro / Thomas Pesquet


Finalement, avoir un rêve d’enfant, c’est essentiel. Il nous fait avancer. Il nous donne de l’espoir.


Mais ça n’est pas suffisant. Quand on pose la question à Thomas Pesquet : une fois là-haut, appréhende-t-on de rentrer ?


Il répond : “Il y a un peu de ça. C’est comme avoir été président de la République ou champion de football, des métiers forts et prenants. Il faut s’habituer, se renouveler, trouver d’autres défis.”


Alors, la passion ça n’est peut-être pas tout. La passion n’est sans doute pas la fin en soi. Ce qui compte ce sont nos choix, nos priorités et surtout ce qu’on fait pour les autres. Voilà où chercher si tu veux réaliser ce qui compte pour toi.


Une passion solitaire se finira mais une mission est durable quand tu apportes quelque chose à l’autre. Aujourd’hui, Thomas Pesquet ne vit pas uniquement sa passion en solo pour l’espace mais il aime transmettre ce qu’il voit.


Il dit d'ailleurs : "mon plus beau rêve, c'est d'augmenter la qualité de vie des gens grâce à ce qu'on fait dans l'ISS. Si je peux contribuer à ça, même un tout petit peu, c'est que mon engagement et ma carrière auront servi à quelque chose. "


C’est un astronaute qui prend plaisir à partager, à vulgariser, à faire en sorte que des vocations s’éveillent.


Cette semaine, c’est un peu cette réflexion que je te partage, le rêve, cherche-le, donne-toi des objectifs mais ne vis pas dans l’objectif, reviens dans le présent, comprends ce qui se passe, ressens si tu es dans la bonne direction.


Et ne te raconte pas d’histoires quand tu penses que tu feras tes rêves mais que tu décides de rester immobile. Tout est aussi une question de choix. Il n’y a pas de mauvais choix mais il faut juste en être conscient et ne pas se mentir.


Ensuite, quand le rêve est bien là, regarde aussi ce que tu veux apporter aux autres, c’est peut-être l’une des clés pour trouver le bonheur.


Photo principale @ Nasa B. Stafford

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Écrit par Gwladys

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